L'entretien annuel n'est pas à négliger. Il est conseillé de surveiller et d’entretenir une installation solaire thermique fonctionnant en circuit fermé sous pression.
Comment entretenir des panneaux solaires thermiques ?
Même si la pluie assure déjà un bon entretien, vous pouvez laver vos panneaux solaires thermiques avec de l’eau déminéralisée et une éponge douce 1 à 2 fois par an. En ôtant les poussières, les feuilles et autres salissures, vous retrouvez le rendement optimal de votre installation. Pour garantir le bon fonctionnement de vos panneaux, la meilleure solution est de conclure un contrat de maintenance et d’entretien avec votre installateur.
Assurez vous-même les premières surveillances
En effet, qui mieux que l’utilisateur et propriétaire de l’installation pour effectuer les premières vérifications visuelles :
- Vérifier périodiquement l’état de propreté de la vitre du panneau solaire et effectuer un nettoyage à l’eau claire en dehors des périodes de forte chaleur
- Repérer toute présence de fuite de fluide solaire sur les parties de l’installation visibles et auxquelles vous avez accès
- Vérifier la stabilité de la pression du fluide sur le manomètre solaire. Il ne doit pas y exister de variation de pression importante et la pression ne doit pas être inférieure à 1 bar. Ce contrôle sera à effectuer de préférence après une période de forte chaleur
En cas d’anomalie, n’attendez pas et prévenez rapidement votre installateur pour prendre son avis et prévoir une intervention si nécessaire.
L’entretien type d'une installation solaire thermique
A effectuer par l’installateur ou le prestataire de service, il est essentiellement basé sur les recommandations de chaque fabricant inscrites dans les notices d’entretien et de maintenance.
Que votre installation solaire thermique soit composée de capteurs plans ou de capteurs à tubes sous-vides, les points à vérifier restent identiques, à savoir :
- Un contrôle de la présence et fonctionnement des organes de sécurité (soupape de sécurité solaire, mitigeur en sortie du réservoir d’eau chaude sanitaire par exemple)
- Un contrôle visuel de l’état des connexions électriques et des câbles pour les différents accessoires et la régulation solaire elle-même
- Un contrôle de débit dont la valeur à atteindre a été déterminée et doit correspondre aux caractéristiques de l’installation solaire
- Une vérification de la fonction de commande de la régulation solaire
- Une vérification de la pression de gonflage du vase d’expansion solaire
- Un contrôle de l’anode au magnésium servant à protéger le réservoir d’eau chaude sanitaire en acier émaillé
- Et surtout, un contrôle de l’état du fluide caloporteur solaire !
La dernière de ces étapes est de loin la plus importante : elle consiste à vérifier l’état du fluide caloporteur. A l’aide d’un réfractomètre, le professionnel devra mesurer son pouvoir de protection contre le gel (initialement à -28°C). De son côté, l’alcalinité exprimée en pH est à mesurer à l’aide de simples bandelettes papier (initialement située entre 9 et 10).