L’entartrage, l’ennemi n°1 des conduits et des équipements connectés à l’eau
L'entartrage de vos équipements a-t-il un lien avec la qualité de l'eau de votre région ? Quels sont les effets de l'eau sur ces derniers ? Contre ses méfaits, il existe une solution : l'adoucisseur.
Une eau potable aux caractéristiques très différentes selon votre localisation
La France possède un réseau d’approvisionnement en eau très varié selon les zones géographiques, la géologie des sols, le parcours de l’eau, les sites de puisage et les volumes nécessaires pour répondre aux besoins des habitants.
Résultat de cette hétérogénéité ? Si les stations de production et les fournisseurs garantissent que l’eau potable qui arrive à votre robinet est propre à la consommation - c’est-à-dire exempte de pathogènes et respectueuse des normes sur les paramètres organiques et inorganiques -, cette eau possède des caractéristiques physico-chimiques différentes en termes de pH et de teneur en minéraux, selon votre commune, votre ville et même votre quartier.
Ces caractéristiques peuvent influencer la couleur, le goût ou l’odeur de l’eau, mais le principal danger est la dureté de l’eau, c’est-à-dire une eau avec une forte teneur en calcium et en magnésium. S’il est important, ce taux entraine la formation d’un dépôt de calcaire (carbonates, sulfates, silicates de calcium…) dans les canalisations et les équipements connectés à l’eau.
Cet entartrage, amplifié par la hausse de la température de l’eau, vient obturer, petit à petit, les canalisations et les surfaces des parois des équipements connectés, notamment les échangeurs de chaleur des chaudières et des ballons d’eau chaude ou les résistances électriques. Cela entraine une baisse significative des rendements thermiques des appareils, une surconsommation électrique et un impact sur la durée de vie des installations (chaudières, radiateurs, ballons ECS) et des appareils électroménagers.
À titre d'exemple : 1 mm de tarte réduit d’environ 40% le transfert de chaleur d’un échangeur de chaudière et un tuyau au diamètre rétréci par le tarte provoque une chute de pression qui entraine une plus forte consommation d’énergie.
Comment savoir si votre eau est entartrante ?
La dureté de l’eau est indiquée par son titre Hydrotimétrique (TH). Exprimée en degré français (°f), cette valeur indique la concentration en ions calcium Ca2+ et magnésium Mg2+ de l’eau, qui sont responsables du dépôt de sels insolubles et incrustants créant le tartre.
- Si le TH est compris entre 0°f et 10°f, l’eau est très douce. Elle est agressive ou corrosive, mais pas entartrante.
- Si le TH est compris entre 10°f et 25°f, l’eau est légèrement dure et, donc, entartrante.
- Si le TH est compris entre 25°f à 40°f et plus, l’eau est très dure et très entartrante.
La dureté "idéale" de l’eau pour les équipements connectés doit se situer autour de 12°f. Au-dessus de ce TH, l’installation d’un adoucisseur après le compteur d’eau a toute son utilité.
Le principe de fonctionnement d’un adoucisseur d’eau
L’adoucisseur intègre une bouteille de résine qui va adoucir l’eau par un procédé d’échange d’ions. Concrètement, quand l’eau dure passe dans la résine, ses ions calcium et magnésium sont fixés par cette résine échangeuse de cations qui les permutent en ions sodium dont les carbonates sont très solubles. Cette eau ressort adoucie et alimente ensuite le réseau du logement. Une fois pauvre en sodium, la résine est rincée, les impuretés et les résidus de calcaire sont rejetés à l’égout, puis elle est regénérée par des pastilles de sel stockées dans un bac spécifique avec une pompe doseuse et un programmateur.
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