Comment optimiser le rendement de son chauffage au bois ?
Le bois est une solution de chauffage écologique et économique. Découvrez quelques conseils pour optimiser le fonctionnement de votre chaudière.
Ecologique et économique, le bois est une alternative intéressante aux énergies fossiles. L’investissement est certes onéreux, mais avec un fonctionnement globalement identique, une chaudière bois permet de réaliser jusqu’à 50% d’économies par rapport à une chaudière gaz ou fioul classique.
De multiples avantages
Utilisées en chauffage central, reliées à un ballon d’eau chaude sanitaire ou en appoint d’une chaudière gaz ou fioul, les chaudières bois sont écologiques car elles font appel à une énergie abondante et renouvelable. De plus, elles produisent très peu de CO₂ qui est immédiatement réutilisé dans le cycle de la photosynthèse et contribue à la formation de nouvelle biomasse (bilan carbone neutre). Enfin, elles font travailler la filière bois de votre région.
En plus de protéger la planète (quasiment aucune émission de dioxyde de souffre lors de la combustion), se chauffer au bois est économique car le bois est aujourd’hui le combustible le moins cher. A combiner avec l’énergie solaire gratuite pour une solution particulièrement attractive.
Les performances des derniers modèles de chaudières bois offrent un confort optimum, équivalent aux installations au gaz ou au fioul. Et avec les chaudières automatiques à granulés de bois, finie la corvée de chargement ! Elles fonctionnent automatiquement.
Quelques consignes à respecter
Une chaudière bois peut être alimentée par des bûches, des briquettes, granulés ou pellets fabriqués à partir de sciure naturelle compressée ou encore du bois déchiqueté (plaquettes forestières) obtenu à partir du déchiquetage d’arbres, de branches ou de sous-produits de l’industrie du bois.
Dans tous les cas, il est indispensable de posséder un espace de stockage parfaitement sec. Le bois doit avoir un degré d’humidité compris entre 15 et 20%. Au-delà, le pouvoir calorifique est réduit, ce qui n’est pas très économique (l’eau contenue dans le bois a besoin d’énergie pour s’évaporer). De plus, le bois humide entraîne d’importants rejets polluants et des dépôts dans la cheminée (condensation et formation de bistre).
Il est possible de mesurer le taux d’humidité avec des appareils du commerce, néanmoins nous attirons votre attention sur l’unité de mesure de ces appareils qui indiquent souvent un taux d’humidité sur masse sèche (HMS) destinée au bois d’œuvre.
Pour le bois de chauffage l’unité de mesure à prendre en considération doit être l’humidité sur masse brute (HMB). Ci-dessous la formule de transformation :
HMB = (100 X HMS) / (100 + H)
Les bûches doivent être empilées à l’abri de la pluie, dans un endroit aéré et le plus ensoleillé possible. Il faut donc éviter de les stocker dans une cave lorsque le bois n’est pas encore sec. Pour que l’humidité puisse s’échapper, un écartement suffisant doit être ménagé entre les bûches et un espace vide sous la pile de bois.
Pour obtenir les meilleurs rendements, le façonnage des bûches est primordial. Il faut fendre les rondins dont le diamètre est supérieur à 10 cm et ne pas utiliser de bûches trop grosses. On peut réaliser un chargement régulier avec des bûches de dimensions identiques, en les empilant sans espace entre elles, ce qui assure une bonne combustion, une large autonomie et évite la formation de voûtes dans le foyer.